lundi 4 novembre 2013

Melbourne Cup, qu'est-ce que c'est?

Le premier mardi de novembre les Australiens ne pensent pas à l’imminente arrivée du Beaujolais nouveau. Pour les Australiens en général et les Melbourniens en particulier c’est la saison des courses hippiques. La plus suivie, par toutes les couches de la société, c’est la Melbourne Cup.

La Melbourne Cup, c’est l’occasion de :
Ne rien faire au bureau par acte patriotique, c’est la « race that stops a nation »
Faire des paris même si on n’y connait rien aux chevaux
Sortir le grand jeu pour les dames : robe criarde, talons vertigineux et surtout chapeau obligatoire
Boire.

Beaujolais nouveau ou Melbourne Cup, deux histoires très différentes qui ont une même fin? 

mercredi 26 juin 2013

Vol long-courrier avec jeunes enfants, comment garder le sourire sans les jeter par la fenêtre

Mieux qu’un Paris-Antibes en voiture avec 2 heures de bouchons au tunnel de Fourvière, le vol France – Australie est un défi pour les jeunes parents.

24h de voyage (à peu près). Vingt-quatre.

Les 1001 trucs et astuces du parent grand voyageur, on pourrait en faire un guide pratique Marabout : administrer de l’homéopathie, prévoir du sérum physiologique, emporter tous les Geronimo Stilton version bilingue dans ton sac à main, boire de l’eau, boire du jus de pomme mais jamais de Coca, dormir dès qu’on peut, se caler sur l’heure d’arrivée, voyager le soir mais uniquement si le vol est en sens trigonométrique par rapport à la rotation du soleil, et j’en passe et des meilleures.

Le seul vrai conseil en fait, c’est de prendre son mal en patience.

Et pour les vrais conseils, j’ai déniché ce site

Safe travels!


vendredi 21 juin 2013

Série éducation - faut-il laisser ses enfants regarder le JT?

Le journal télévisé est souvent une émission qui se regarde par tous, et notamment les enfants. Cette lucarne sur le monde n’est toutefois pas vraiment adaptée au plus jeune public, que ce soit au niveau de la violence des images ou du langage utilisé.
La chaine de télévision australienne ABC, qui serait l’équivalent de nos France 2 et France 3, a trouvé la parade : Behind the news.
Behind the News, c’est des JT conçus spécialement pour les enfants.  En plus des histoires centrées sur les enfants, ce journal aborde les sujets d’actualité sérieux sous l’angle du questionnement. Par exemple : est-ce que les espions devraient avoir le droit de collecter les données personnelles des gens ? Ou bien qui est le Dalai Lama et pourquoi est-il considéré comme important ?
A recommander pour les enfants (et les plus grands) qui veulent exercer leur anglais. Et s’habituer à l’accent australien !

samedi 15 juin 2013

Les pères au top

Que fait un australien père d’un jeune enfant le samedi matin ? Allez, hop, tous aux bébés nageurs. 8h du mat : ça crée des futurs champions et permet de faire passer en douceur la gueule de bois du vendredi soir. Cette video, c'est presque aussi bon qu'un poster noir et blanc d'un BB et d'un motard dans une chambre d'ado. Tellement adorable !



Bonne fête à tous les Papas de France.  Et en particulier au mien bien sûr. 
Down Under on fait tout à l’envers, donc on attendra le 1er dimanche de septembre pour fêter les Papa Aussie.

dimanche 2 juin 2013

Hiver austral

Ce week-end nous avons officiellement basculé en hiver. Si vous voulez un hiver australien bien froid comme en Europe, rendez-vous à Melbourne, Canberra ou Hobart.
A Sydney la douceur est plutôt de mise et on a souvent l’impression de  « jouer » à l’hiver, un peu comme des enfants se déguisent aux gouters d'anniversaire.

On joue à l’hiver quand :
  • Le centre de Sydney se pare de lumière pour le festival VIVID.
  •  On enfile des bottes dès que le thermomètre descend en-dessous de 25.
  • On rajoute une échappe ou un Beanie (= bonnet) si il fait moins de 20.

On ne joue plus vraiment quand :
  • Il pleut des douches trois semaines d’affilée.
  • Mauvaise isolation, pas de chauffage central, en journée il fait plus froid à l’intérieur des maisons que dehors.
  • Les nageurs de Balmoral sont en Budgy Smuggler (= moule bite) alors que l’eau est à 13. Respect.


jeudi 23 mai 2013

Cours en anglais à l'université, la polémique vue la tête en bas

Puisqu’en Australie nous vivons la tête en bas, la polémique autour du l'article 2 du projet de loi Fioraso m’inspire des réflexions un peu sens-dessous, un peu « Down Under » en somme.

1.            L’anglais est déjà présent dans l’enseignement supérieur.
Beaucoup de commentaires sur la toile en attestent, certains journalistes en font aussi mention : l’anglais est déjà utilisé comme langue d’enseignement  dans de nombreux cas.  Cette loi officialise ce qui se pratique déjà. Dans les domaines  de la gestion ou de la recherche scientifique, une bonne maitrise de l’anglais est indispensable pour faire connaitre ses idées et résultats dans le monde. Et par conséquent participer au rayonnement international de la France.

2.            L’accent, on s’en fiche.
Certaines personnes s’offusquent du fort accent de certains enseignants non anglophones. Ah bon, c’est si important que ça ? Mon avis sur ce point a changé depuis que je vis en Australie. A force de travailler tous les jours avec des Australiens mais aussi des Singapouriens, des Chinois, des Américains, des Indiens, des Japonais … j’ai découvert un grand secret : l’accent, on s’en fiche.  Tout le monde a un accent. Tout le monde. Un Américain aura un accent pour un Australien et vice versa.

3.            L’anglais dans le supérieur  va stimuler la francophonie.
Chers défenseurs de la langue française,  cher monsieur Pivot dont je suivais religieusement les dictées étant enfant, prenez votre passeport et allez s’il vous plait à la rencontre de ces étrangers amoureux de la France et de la langue française.  Ils sont nombreux à avoir un niveau basique en français mais désireux de vivre et étudier quelques mois dans notre pays. En n’acceptant que les étrangers avec un niveau « bilingue » en français, vous préservez certes la pureté de la langue mais la rendez élitiste (morte ?). En langage marketing mercatique, vous prônez une approche de niche monsieur Pivot. Je pense que la France a au contraire une carte à jouer avec une stratégie de masse.

Une stratégie française  de masse pour attaquer le marché mondial de l’éducation supérieure ? Ça sent la polémique, non ?

24h à Melbourne, la plus européenne des villes australiennes

Melbourne est souvent présentée comme la plus européenne des villes australiennes.  C’est vrai qu’il y règne un culte du café et de la bonne bouffe. Les gens « s’habillent » plus aussi car il y a de vraies saisons, impossible de se balader en short en plein hiver comme il arrive parfois à Manly ou Bondi.
J’avais déjà parlé des bons plans pour une escapade en amoureux à Melbourne (il y a trop longtemps) ici. Cette année, nous avons fait un séjour genre « nostalgie de la France » avec un diner au Bistro Vue, la variante décontractée du fameux Vue de Monde. Carte très française, avec des incursions plus locales comme l’excellent kangourou en plat du jour.
Le brunch quant à lui était inspiré par Pierre Hermé, avec les sublimes macarons de Lux Bite à South Yarra.

Et vous, qu'attendez-vous pour réserver une escapade en amoureux?

mardi 14 mai 2013

Série éducation – le stress des exams?


Aujourd’hui comme 1 million de petits Australiens, notre Juliette a passé le test du NAPLAN (ce qui signifie National Assessment Program  Literacy and Numeracy soit programme national d’évaluation lecture, écriture et calcul). C’est un test national que les enfants passent en « year 3 » donc comme Juliette (l’équivalent du CE2), year 5, year 7 et year 9.
Si le lancement de cet examen avait soulevé pas mal de controverses lors de ses débuts en 2008, il est maintenant passé dans les mœurs et atteint environ 95% de participation alors même qu’il n’est pas obligatoire. A part un directeur d’école qui a expressément conseillé aux parents de ne pas y participer, les journalistes n’avaient pas vraiment de nouvelle croustillante à se mettre sous la dent.

Trois épreuves sur trois jours, qui permettent de comparer les résultats de son enfant au niveau national et au niveau minimum requis.  Juliette en parlait avec un peu d’appréhension depuis le début de l’année, mais elle est revenue tout sourire de sa première journée.  En tant que parents on avait adopté une « no worries » attitude (similaire au cas de cette école). Apres tout, ce n'est certainement pas le dernier test dans son long parcours scolaire. 

mercredi 8 mai 2013

La Provence aux Antipodes


Sur la route de Sydney à Canberra, je vous conseille de faire une pause chez Grandma’s Bakery, 80 kilomètres environ avant Canberra sur la Federal Highway. Ce café restaurant est idéal pour s’arrêter et déguster  de délicieux feuilletages tout en contemplant … un champ d’oliviers. On se croirait en Provence, le chant des cigales en moins et l’arbre gommier en plus (Give me a home among the gumtrees, with lots of plum trees, a sheep or two… lala lala la…).

Le service n’est pas à la hauteur du paysage, ce qui est un classique en Australie : gentil, souriant et ... totalement inefficace. Mais pourquoi bouder son plaisir, après tout c’est le week-end, rien ne presse, et lézarder au soleil en regardant les enfants faire de la balançoire est un plaisir en soi.

A tous les lecteurs de l'hemisphère Nord, je souhaite un joli mois de mai ensoleillé, plein de longs week-end paresseux.

vendredi 3 mai 2013

Mémoires de la Somme


La Somme est sans doute le département français le plus connu en Australie (bon, après Paris peut être). Nous en avons eu la preuve en visitant le Australian War Memorial, sans doute l’expérience la plus marquante de notre séjour à Canberra.

Le souvenir de la 1ere guerre mondiale et de la Somme donc est précieusement entretenu. Les enfants ont notamment participé à des ateliers au sujet du petit village de Vignacourt.  Dans ce village où les soldats venaient soit en permission soit se faire soigner, le couple Thuillier a pris plus de 3000 photos des soldats de passage. De nombreuses nationalités : Australiens, Canadiens, Anglais, Américains, Indiens, et aussi  Chinois qui servaient de main d’œuvre. [Je n’avais aucune connaissance des 140,000 travailleurs Chinois qui avaient participé à la guerre.  C’est visiblement un détail que les manuels scolaires français n’ont pas jugé important].
Ces photos n’ont été retrouvées que récemment et donnent lieu à une exposition jusqu’à fin juillet que je recommande aux personnes Down Under.

"Lest we forget".

jeudi 2 mai 2013

Faut-il oui ou non visiter Canberra ?


Pendant quatre ans nous n’y avons même pas pensé. Visiter Canberra semblait une perte de temps. Les plages de Sydney nous tendent les bras à 10 minutes de la maison, pourquoi donc rouler 300 kilomètres à l’intérieur des terres et se rendre à Canberra ?

Je dirais pour mieux apprendre à connaitre l’Australie.  Canberra, c’est quand même la capitale. Une Brasilia des Antipodes, construite il y a 100 ans afin de mettre fin à la rivalité entre Sydney et Melbourne. Nous y avons donc passé quatre jours à la faveur du week-end de l’Anzac Day. L’automne est la meilleure saison pour visiter la capitale australienne avec de belles couleurs style été indien.

Il y a beaucoup d’endroits à voir à Canberra. Nous avons donc visité :
  • Questacon qui est une sorte de  musée de la Villette, ou on a appris comment lancer une fusée.
  • Le Musée des Dinosaures dans le petit village de Gold Creek (avec une petite pensée pour notre dino-fan favori Oscar);
  • Les rives du Lac Burley Griffin, nommé d’après l’architecte américain qui a conçu la capitale australienne;
  • Le Parlement, qui est une expérience architecturale, hmmm, étonnante. Les colonnes en marbre couleur Hollywood chewing-gum du hall d’entrée, désolée, même après des années de « no worries » attitude, je ne peux pas dire que j’aime;
  • Le National Museum of Australia (en photo), qui retrace comment la nation s’est formée;
  • Et enfin notre favori, le Australian War Memorial, dont je vous parlerai dans un autre billet plus en détails.


Et vous, est-ce que ça vous tente de visiter Canberra ?

jeudi 11 avril 2013

Série éducation – L’esprit de communauté

Récemment j’ai été interpellée par un article de Rue89 sur un collège qui est passé de 64% à 95% de réussite au brevet. L’article se trouve ici et le journaliste analyse les raisons : « Nouveau principal, confiance dans les profs, transmission de valeurs, et surtout, plaisir. »

Passons sur le fait qu’un tel article mettant à l’honneur ce qui marche (et ceux qui marchent) est bien trop rare. Vu d’Australie, la réussite de ce collège est selon moi d’avoir réussi à créer un esprit de communauté.

Quand on est une nation jeune de « convicts » (descendant de prisonniers et fiers de l’être), quand on a du domestiquer la nature la plus hostile du monde, quand on attend moins de l’état.. cela crée un terreau favorable à l'entraide. La force de l'esprit de communauté nous avait étonné lors de notre installation Down Under il y a quatre ans. Tous les jours lorsque je vais déposer les enfants à l'école, j'ai l'impression d'appartenir à cette communauté de parents, éleves, professeurs et personnel d'encadrement.

jeudi 7 mars 2013

Femme d'expat ou femme expat?

Femme d'expat. Les 6 premiers mois de notre arrivée en Australie, j'ai eu l'étiquette "femme d'expat".  Ça a duré assez longtemps pour déguster le bonheur de voir les enfants s'adapter à leur nouvelle vie. Et ça a duré assez longtemps  pour me rendre compte que femme d'expat était un cadre trop réducteur, qui ne me convenait pas sur le long terme. Pour moi et aussi pour Jules.
En juillet 2009 les choses ont changé avec un boulot qui m’a permis de décrocher mon visa sponsorisé. Visa que nous sommes en train de transformer en ce moment en visa permanent. En cette journée de la femme, je suis fière d’être une femme expat. 

jeudi 28 février 2013

Série éducation - Drôles de bilingues

« J'en ai marre de rêver en anglais, ça me soule » : c'est une des répliques hilarantes de Norman dans sa vidéo sur les bilingues. J'adore cette vidéo, mais la réalité du bilinguisme au quotidien est plus complexe. Cela fait quatre ans que nous sommes Down Under et nous sommes passés par plusieurs phases avec les enfants.

Là nous en sommes à la phase où l'anglais a pris le pas, école primaire australienne oblige, et où le français tente de ne pas se faire distancer. J'ai trouvé en surfant sur le web une interview très juste de Eowyn Crisfield, experte en bilinguisme et par ailleurs maman de trois enfants trilingues. Pardon my French, l'interview est en anglais.
Voici donc dans la langue de Molière les principales idées qui ont fait écho à notre propre expérience de famille française en Australie :

1. Les parents doivent bâtir un plan depuis la tendre enfance jusqu'à l’âge adulte. Le bilinguisme doit être une démarche volontaire et planifiée. Même si les enfants parlent une langue petits, à la faveur d’une expatriation par exemple, ils la perdront s’ils ne la pratiquent pas une fois rentrés dans le pays d’origine.
2. Les enfants ne sont pas des "petites éponges". Entretenir le bilinguisme demande des efforts, du temps et des ressources, comme je le racontais dans mon billet sur l'enseignement à distance.
3. Il faut parfois aussi être indulgent avec soi-même. Et avec ses enfants. A psalmodier 20 fois chaque fois que tu as envie de hurler « Les enfants, parlez fraaaançaaais ! ».
4. Chaque enfant est unique. Même au sein d'une famille, chaque enfant réagira différemment au bilinguisme (multilinguisme). 

lundi 11 février 2013

Vacances d’été en Nouvelle-Zélande du Nord (presque) comme un local

1. Voler avec Air New-Zealand pour la vidéo des consignes de sécurité hilarante façon Hobbit.
2. Réserver son logement sur le site bookabach.co.nz - prononcer BATCH, terme typiquement kiwi qui désigne une petite maison de plage ou de vacances.
3. Faire de la voile dans la "Bay of Islands". (alternative : faire de la plongée sur le site du Rainbow Warrior, so French, not).
4. Faire son marché à Matakana à une heure de Auckland comme ma copine Mel.
5. Pêcher son premier poisson comme Juliette, 8 ans maintenant.
6. Visiter les Waitangi Treaty Grounds où les Maoris et les Anglais ont signé  le traité donnant naissance au pays.
7. Mention spéciale "super activité en famille " pour le musée Te Papa à Wellington que nous avions visité il y a deux ans, (pas le temps cette année, nous nous sommes concentrés sur le Nord de l’île du Nord). 

dimanche 10 février 2013

L'Australie se trouve-t-elle en Asie?

Ce week-end Sydney se pare des couleurs rouge et or pour fêter le Nouvel An Chinois (programme par ici). Nous quittons l’année du Dragon pour entrer dans l'année du Serpent. Au recensement de 2006, 39,4% des Sydneysiders se déclaraient nés à l'étranger et les Chinois arrivaient en seconde position à 3,5%, juste après la Grande-Bretagne. Le Nouvel An Chinois est donc une fête amplement suivie. L'Australie se rapproche-t-elle donc de l'Asie?

Géographiquement l'Australie n'est pas en Asie, et là n'est pas l'enjeu. L'Australie se pense en Asie. De plus en plus. La premier ministre Julia Gillard a commissionné l'an dernier un livre blanc sur l' Australie dans le siècle asiatique. Un des axes importants d'amélioration concerne l'éducation et notamment l'ensignement des langues asiatiques. Le Chinois (Mandarin), le Japonais, l'Hindi mais aussi plus surprenant l'Indonésien sont identifiés comme les langues prioritaires.
L'école publique de notre quartier n'a pas attendu  tout ce temps pour agir et propose déjà des cours de Mandarin hebdomadaires pour tous à partir de l'âge de 5 ans. Et ce n'est pas une simple option, toute l'école s'y met. Gong Xi Fa Cai !

vendredi 18 janvier 2013

Lettre à un stagiaire aspirant à venir Down Under

Cher aspirant stagiaire, 
L'Australie te fait rêver. Tatie Annie t'as montré les chiffres du marché de l'emploi. Ton pote Momo t'as parlé du surf paradisiaque. Par réseau d'amis ou d'anciens d’école de commerce, tu as obtenu mon mail professionnel et tu m’écris. Bizarrement il y a des cas où j'ai envie d'appuyer ta demande de stage et de faire bouger mon réseau. Et d'autres cas où j’appuie plutôt  le bouton "delete".
Puisqu'il faut connaître sa cible pour faire une bonne campagne marketing, voici donc ce qui se passe dans ma tête en te lisant.

J'aime <
- Recevoir une demande de conseils plutôt qu'une demande de travail;
- Savoir comment tu as eu mes coordonnées quand c'est un mail "spontané";
- Recevoir un CV en anglais pour une demande de travail/stage en Australie;
- Sentir que la personne a fait des recherches préalables sur le pays/le métier/l’entreprise.

Je n'aime pas =
- Me faire tutoyer dès le premier mail (mais ça peut changer par la suite si tu sais me convaincre) ;
- Etre considérée comme un pote avec des ^^ pour ponctuer les phrases (tu as eu ton bac avec mention, tu peux certainement adapter ton registre à la situation);
- Recevoir un CV en français à faire passer aux RH australiens (non, le monde entier ne parle pas français  même dans les entreprises françaises type L'Oreal ou Veolia);
- Lire S-I-D-N-E-Y, au lieu de Sydney (comme quoi le correcteur automatique n'a pas tué le besoin d'apprendre l'orthographe).

Cigale tu es pour prendre ton baluchon et venir Down Under. Garde ton enthousiasme de cigale, mais n'oublie pas d’être aussi un peu fourmi et prépare ton voyage avec persévérance. Pour ça  le guide Australiance est une bible.

dimanche 13 janvier 2013

S’expatrier en Australie : les 5 erreurs à ne pas commettre


1. Confondre Australien et Anglais
De culture occidentale et Anglo-saxonne, l’Australie est certainement plus facile à décoder pour les français que d’autres pays. Mais quand même. Il y a des spécificités à connaitre avant de s’installer. Quelques mois avant notre départ, Jules avait la bonne idée de télécharger des vidéo de la chaîne de TV ABC pour se familiariser avec l’accent et les nouvelles Down Under.

2. Avoir 5 connections sur Viadeo
L’Australien fait la plus forte consommation de réseaux sociaux per capita au monde. Les connexions, sur Linkedin évidemment, se font de façon plus décomplexée qu’en France. Il faut en jouer. Avec finesse toutefois car rien n’est plus énervant que de recevoir « I’d like to add you to my Linkedin network » de la part de quelqu’un que tu ne connais pas. Trucs et astuces : par ici.

3. Parler anglais comme une chèvre espagnole
A moins d’avoir l’ambition de faire du « fruit picking » dans le Queensland ou la plonge dans les restaus de Melbourne, on ne va pas en Australie pour apprendre l’anglais, plutôt pour s’améliorer. Etre à l'aise et se faire comprendre (quelque soit l'accent) permet de décrocher le bon job.

4. Jouer la carte de l'hyper expert
Si tu arrives à décrocher le 457 (visa sponsorisé par une entreprise), c’est parce que tu es un expert. Un expert difficile à trouver sur place. Très vite, il faut dépasser cette étiquette  Les « soft skills » sont tout aussi importants pour réussir. Râler comme tout le monde, c’est fini. Parce qu’ici, personne ne râle. Well-done, awesome, good job : voilà le vocabulaire dont il faut user et abuser Down Under.

5. Vouloir devenir fleuriste (en 3 semaines, avec un diplôme d'expert-comptable)
L’Australie est le pays de tous les possibles. Mais si tu bosses en finance et tu veux devenir fleuriste dans un pays qui n’est pas le tien, ça fait beaucoup de changements à la fois. Avoir une approche en plusieurs étapes semble plus raisonnable : obtenir un visa, capitaliser sur ses forces et une fois sur place et installé, changer de domaine ou monter une boîte.

Alors, qui a envie de tenter l’aventure en Terra Australis Incognita ?