samedi 25 janvier 2014

Tasmanie la sauvage

La Tasmanie est certainement l’état le plus méconnu de l’Australie. Y compris par les Australiens eux-mêmes, beaucoup de nos amis nous avouant n’y avoir jamais mis les pieds.

La Tasmanie, c’est d’abord un territoire sauvage et contrasté, le paradis des randonneurs. Ou pas, puisqu’on a réussi quand même à y passer une semaine à Noel sans quasiment faire de randonnée.

La nature entre mer et montagne, la faune atypique, les vignobles : c'est l'endroit idéal pour prendre un grand bol d'air frais.

lundi 4 novembre 2013

Melbourne Cup, qu'est-ce que c'est?

Le premier mardi de novembre les Australiens ne pensent pas à l’imminente arrivée du Beaujolais nouveau. Pour les Australiens en général et les Melbourniens en particulier c’est la saison des courses hippiques. La plus suivie, par toutes les couches de la société, c’est la Melbourne Cup.

La Melbourne Cup, c’est l’occasion de :
Ne rien faire au bureau par acte patriotique, c’est la « race that stops a nation »
Faire des paris même si on n’y connait rien aux chevaux
Sortir le grand jeu pour les dames : robe criarde, talons vertigineux et surtout chapeau obligatoire
Boire.

Beaujolais nouveau ou Melbourne Cup, deux histoires très différentes qui ont une même fin? 

mercredi 26 juin 2013

Vol long-courrier avec jeunes enfants, comment garder le sourire sans les jeter par la fenêtre

Mieux qu’un Paris-Antibes en voiture avec 2 heures de bouchons au tunnel de Fourvière, le vol France – Australie est un défi pour les jeunes parents.

24h de voyage (à peu près). Vingt-quatre.

Les 1001 trucs et astuces du parent grand voyageur, on pourrait en faire un guide pratique Marabout : administrer de l’homéopathie, prévoir du sérum physiologique, emporter tous les Geronimo Stilton version bilingue dans ton sac à main, boire de l’eau, boire du jus de pomme mais jamais de Coca, dormir dès qu’on peut, se caler sur l’heure d’arrivée, voyager le soir mais uniquement si le vol est en sens trigonométrique par rapport à la rotation du soleil, et j’en passe et des meilleures.

Le seul vrai conseil en fait, c’est de prendre son mal en patience.

Et pour les vrais conseils, j’ai déniché ce site

Safe travels!


vendredi 21 juin 2013

Série éducation - faut-il laisser ses enfants regarder le JT?

Le journal télévisé est souvent une émission qui se regarde par tous, et notamment les enfants. Cette lucarne sur le monde n’est toutefois pas vraiment adaptée au plus jeune public, que ce soit au niveau de la violence des images ou du langage utilisé.
La chaine de télévision australienne ABC, qui serait l’équivalent de nos France 2 et France 3, a trouvé la parade : Behind the news.
Behind the News, c’est des JT conçus spécialement pour les enfants.  En plus des histoires centrées sur les enfants, ce journal aborde les sujets d’actualité sérieux sous l’angle du questionnement. Par exemple : est-ce que les espions devraient avoir le droit de collecter les données personnelles des gens ? Ou bien qui est le Dalai Lama et pourquoi est-il considéré comme important ?
A recommander pour les enfants (et les plus grands) qui veulent exercer leur anglais. Et s’habituer à l’accent australien !

samedi 15 juin 2013

Les pères au top

Que fait un australien père d’un jeune enfant le samedi matin ? Allez, hop, tous aux bébés nageurs. 8h du mat : ça crée des futurs champions et permet de faire passer en douceur la gueule de bois du vendredi soir. Cette video, c'est presque aussi bon qu'un poster noir et blanc d'un BB et d'un motard dans une chambre d'ado. Tellement adorable !



Bonne fête à tous les Papas de France.  Et en particulier au mien bien sûr. 
Down Under on fait tout à l’envers, donc on attendra le 1er dimanche de septembre pour fêter les Papa Aussie.

dimanche 2 juin 2013

Hiver austral

Ce week-end nous avons officiellement basculé en hiver. Si vous voulez un hiver australien bien froid comme en Europe, rendez-vous à Melbourne, Canberra ou Hobart.
A Sydney la douceur est plutôt de mise et on a souvent l’impression de  « jouer » à l’hiver, un peu comme des enfants se déguisent aux gouters d'anniversaire.

On joue à l’hiver quand :
  • Le centre de Sydney se pare de lumière pour le festival VIVID.
  •  On enfile des bottes dès que le thermomètre descend en-dessous de 25.
  • On rajoute une échappe ou un Beanie (= bonnet) si il fait moins de 20.

On ne joue plus vraiment quand :
  • Il pleut des douches trois semaines d’affilée.
  • Mauvaise isolation, pas de chauffage central, en journée il fait plus froid à l’intérieur des maisons que dehors.
  • Les nageurs de Balmoral sont en Budgy Smuggler (= moule bite) alors que l’eau est à 13. Respect.


jeudi 23 mai 2013

Cours en anglais à l'université, la polémique vue la tête en bas

Puisqu’en Australie nous vivons la tête en bas, la polémique autour du l'article 2 du projet de loi Fioraso m’inspire des réflexions un peu sens-dessous, un peu « Down Under » en somme.

1.            L’anglais est déjà présent dans l’enseignement supérieur.
Beaucoup de commentaires sur la toile en attestent, certains journalistes en font aussi mention : l’anglais est déjà utilisé comme langue d’enseignement  dans de nombreux cas.  Cette loi officialise ce qui se pratique déjà. Dans les domaines  de la gestion ou de la recherche scientifique, une bonne maitrise de l’anglais est indispensable pour faire connaitre ses idées et résultats dans le monde. Et par conséquent participer au rayonnement international de la France.

2.            L’accent, on s’en fiche.
Certaines personnes s’offusquent du fort accent de certains enseignants non anglophones. Ah bon, c’est si important que ça ? Mon avis sur ce point a changé depuis que je vis en Australie. A force de travailler tous les jours avec des Australiens mais aussi des Singapouriens, des Chinois, des Américains, des Indiens, des Japonais … j’ai découvert un grand secret : l’accent, on s’en fiche.  Tout le monde a un accent. Tout le monde. Un Américain aura un accent pour un Australien et vice versa.

3.            L’anglais dans le supérieur  va stimuler la francophonie.
Chers défenseurs de la langue française,  cher monsieur Pivot dont je suivais religieusement les dictées étant enfant, prenez votre passeport et allez s’il vous plait à la rencontre de ces étrangers amoureux de la France et de la langue française.  Ils sont nombreux à avoir un niveau basique en français mais désireux de vivre et étudier quelques mois dans notre pays. En n’acceptant que les étrangers avec un niveau « bilingue » en français, vous préservez certes la pureté de la langue mais la rendez élitiste (morte ?). En langage marketing mercatique, vous prônez une approche de niche monsieur Pivot. Je pense que la France a au contraire une carte à jouer avec une stratégie de masse.

Une stratégie française  de masse pour attaquer le marché mondial de l’éducation supérieure ? Ça sent la polémique, non ?