lundi 23 mai 2011

Et vous vous voyez où dans 5-10 ans?

Pendant les entretiens d'entrée aux écoles de commerce , je détestais qu'on me pose cette question. "Vous vous voyez où dans 5 ans?" Pire, "vous vous voyez où dans 10 ans?" Je n'avais pas vraiment envie de me pencher là-dessus et de me lancer dans une introspection. Je trouvais ça culotté que quelqu’un rencontré il y a à peine 15 minutes me pose une question que je n'osais me poser à moi-même.
Et puis on évolue. On change. On troque la France pour l'Australie. Beaucoup d'expats le disent, la première année on est occupé à s'intégrer et à s'ajuster au nouvel environnement. La deuxième année, on en profite vraiment. Et après? Après, c'est plus complexe, chacun fait comme il veut ... et comme il peut.
Nous sommes justement dans cette phase de tous les possibles. Le weekend en amoureux à Melbourne a été l'occasion de se poser et d'envisager les scénarios de retour au pays avec Jules. Septembre 2015, c'est la date que nous nous sommes fixés. Trois essentiels à prendre en compte : l'éducation des enfants, l'immobilier, nos boulots. Cette date n'est pas une date butoir, c'est plutôt un cap. Un cap pour nous guider dans nos décisions. Notre barque familiale peut prendre mille chemins en fonction de la pluie, du soleil et des vents. Nous arriverons peut être plus tôt que prévu. Mais nous avons notre cap.

Et vous, vous voyez où dans 5 ans?

lundi 2 mai 2011

Sydney Opera House sans opéra


L'Opéra de Sydney est l'endroit rêvé quand l'envie de culture se fait sentir Down Under. La grande salle de concert est l'endroit idéal écouter les monstres sacrés du jazz par exemple. Hier soir nous avons été éblouis par l'éclectisme de Herbie Hancock.
Les autres fois c'était Dianne Reeves avec sa voix de velours et ses talents de conteuse, Branford Marsalis avec une interprétation de Purcell à faire pleurer et un incroyable Justin Faulkner de 18 ans tout juste à la batterie ou bien le légendaire Ahmed Jamal.

mercredi 13 avril 2011

Parlez-vous anglais ? – l’épreuve ultime

Se marrer sur le DVD de Friends en V.O. alors qu’il y a les sous-titres, c’est facile. Faire bonne figure le vendredi soir au pub alors que l’alcool influe sur le niveau sonore général, c’est jouable. Il faut rire quand tout le monde rit, jeter un ou deux ‘oh, noooooo’ et ça passe.

Mais est-ce que vous seriez prêts à payer pour voir un comédien sur scène et ne pas comprendre ce qu’il dit ? Entendre le public rire et ne pas comprendre pourquoi ? Eh bien, vous devriez. Samedi soir nous avons vu Wil Anderson au Melbourne International Comedy Festival, et nous avons passé une excellente soirée. Pas la prétention d’avoir capté tout mais bien contents d’avoir été hors de notre zone de confort.


L’épreuve ultime du langage, c’est définitivement l’humour.


Jason Byrne, pour qui nous n’avions pas pu obtenir des places à Melbourne, passe à Sydney les 6 et 7 Mai. Alors, qu’attendez-vous ?

lundi 14 mars 2011

Parlez-vous anglais?



Quand on vit et travaille en Australie, on parle anglais bien sûr. Mais comment sait-on qu'on le parle bien? Ma perception du sujet a évolué depuis notre arrivée.

Au début de notre installation l'objectif était de perdre ce fichu accent. Dans la voiture le matin je répétais à haute voix les phrases du journal radiophonique. Ma prononciation s'est améliorée certes, sans jamais atteindre le niveau de Jules et Juliette, respectivement 4 et 6 ans. Ce que Juliette ne manque pas de souligner régulièrement.

Et si c'était un atout, ce fichu accent? Pour une raison incompréhensible, tout le monde adore l'accent français. "Even shit souds nice in French", m'as-t-on dit récemment. La France a une aura énorme et les français n'exploitent pas assez cette chance. Dans votre prochaine réunion internationale, allez-y, posez des questions, portez vous volontaire pour des présentations, tout le monde adore.

Ce qui compte n'est pas tant l'accent que la façon de dire les choses. Et là, il y a du boulot. Quand les choses vont bien, l'euphémisme "understatement" doit être banni.
  • "Ca va pas mal, merci" devient donc "I am awesome, thanks".
  • "Nous avons fait pas mal de progrès" se traduit par "We have made amazing progress". (en insistant bien sur le amaaaaaziiiiiing)
Et quand les choses vont mal :
a. tu tournes ta langue dans sa bouche 7 fois avant de parler. Ça évite de passer pour le français arrogant et rabat-joie de service.
b. tu pratiques la strategie de l'hamburger : une critique passe tellement mieux entre deux compliments ! Ce n'est pas être faux-cul, c'est juste faire preuve de tact.

Et vous, comment vous faites vous comprendre en anglais? Quels sont vos trucs et astuces?

dimanche 13 mars 2011

Envie d'une escapade hors de Sydney?



Envie de s'échapper le temps d'un week-end de Sydney? Killcare Heights sur la Central Coast vous tend les bras. Une plage magnifique comme vous pouvez le voir sur la photo prise sur la terrasse de la maison de location.
90km de Sydney seulement, mais compter 1h30 à 2h de route. C'est ça l'Australie, les infrastructures ne suivent pas toujours. Un bon plan pour s'y rendre selon mes collègues est de plutôt prendre le ferry à Palm Beach qui fait la traversée en 15 minutes seulement.

lundi 14 février 2011

Saint-Valentin Down Under

"Vérité en deçà des Pyrénnées, erreur au-delà" disait Pascal. Le top du romantisme pour nous sous le climat australien est ... de partager un petit chèvre du Berry en forme de coeur pour fêter la Saint-Valentin. So exotic. So romantic.

La Tasmanie en produit aussi des pas mal, la feta grecque est sympa dans les salades, mais pour les fromages rien n'arrive à égaler notre douce France. Et de toutes les façons un français ne serait pas français sans quelques moments de nostalgie culinaire.

Les bons fromagers à Sydney : Fourth Village Providore à Mosman ou Blackwattle Deli au Sydney Fish Market. Pas encore essayé, The Cheese Shop à Mosman qui fait aussi café.

lundi 31 janvier 2011

Sydney + summer + kids = Nippers


En France, on a les scouts. En Australie, on a les 'nippers'.

A la belle saison, un phénomène étrange fait son apparition sur les plages tous les dimanche matin. Des nuées d'enfants en maillot et lycra identiques envahissent ces dites plages. Armés de leur ridicule bonnet de couleur et de leur plus belle énergie, ils suivent les instructions beuglées par d'autres parents érigés le temps d'une heure en 'coach'.

Ne reculant devant aucun sacrifice pour oeuvrer au bonheur des enfants, nous avons une fois de plus tenté de suivre les coutumes locales. La culture surf et life-saver prend naissance là. Les enfants se répartissent en 4 groupes devant 4 grands seaux sur la plage. Course de relai : il faut prendre un petit seau, courrir au bord de l'eau, remplir d'eau, revenir, renverser l'eau dans le grand seau, passer le seau au copain suivant. Des parents volontaires, pieds dans l'eau, veillent à ce que tout se passe en toute sécurité. Tout le monde encourage. Juliette, qui était toute ronchonnante il y a encore 10 minutes (veux pas y aller, c'est nul les nippers) commence à sautiller sur place en attendant son tour. C'est bon signe. 'Maman, tu m'as vue. Dis, tu m'as vue?' Mais oui je t'ai regardée, c'était super ma puce.

Juliette a donc dans le désordre fait les pieuvres, zigzagué autour des plots, crié 'on a pas peur des vagues', rampé dans le sable, cherché des bâtons relais, couru avec l'eau au genou, fait le canard sous les vagues (avec Maman a côté tout de même)...

Le mot de la fin est laissé au 'coach' des moins de 6 ans qui nous écrivait dans son mail d'intro de la saison aux parents.
'My final point is the most important. This is ALL about FUN!!! I will never single out any child for coming first in a race. I won’t care how fast they are... I do not care if they can speak 15 languages... I don’t care if they can surf like Kelly Slater! This is about fun, fun, fun! All I want is a happy child who wants to come back each week. A kid who wants to try everything. A kid who laughs. A kid who trips over their own feet and gets up smiling! I’m sure you will support me with this view. I also ask that you encourage every single child. Their name is on their cap for a reason – use it “Come on Johnny!, Well done Katey! Good going Maxy! You will be amazed how this makes a kid feel!'

mercredi 26 janvier 2011

Troisieme Australia Day


Pour notre troisieme Australia Day, nous nous sommes enfin comportes comme des locaux : Bondi Beach, rooftop terrace, bier (meme si perso j'aime mieux le ponch aux framboises, trop bon), saussage sizzle, lamb and... Pavlova. Et une petite baignade dans l'ocean avant la tombee de la nuit pour se rafraichir.

Merci cher Ange de Bondi d'avoir organise cette belle fete.

Ca nous change de notre premier Australia Day, souvenez vous : http://laviedownunder.blogspot.com/2009_01_01_archive.html