lundi 23 février 2009

A sense of community


Un post sur le sens de la communauté et de la solidarité des australiens faisait partie de mes idées de sujet depuis le lancement du blog car c'est assez frappant pour des européens.
Les tragiques "bushfires" qui ont ravagé l'état du Victoria donnent l'occasion aux aussies de manifester à fond leur esprit d'entre-aide naturel. Il y a des récoltes de fonds ou de dons partout : au supermarché, à l'école, au bureau... Tout le monde y va de sa patte, même les tout petits. A l'école, il y a eu des ventes de petits gâteaux à la récré. Juliette a très bien résumé la situation : "c'est pour ceux qui ont tout perdu dans le feu". Les enfants sont invités à réfléchir cette semaine sur les notions de compassion et d'empathie, alors qu'ils sont tout juste en maternelle. Une copine travaillant dans une banque m'a indiqué qu'ils avaient interrompu les échéances des prêts contractés par les victimes de incendies. Je ne sais pas si toutes les banques ont fait le même geste, mais je trouve l'exemple assez édifiant. C'est sûr que les gens ici attendent moins de l'Etat et se prennent beaucoup plus en main.

mardi 10 février 2009

A day of indulgence

Ce post est un grand MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII à tous mes anciens "collègues" de Paris. Ils auraient pu m'offrir un cadeau de départ très à propos comme une enclume ou une Smartbox. Eh bien non, ils ont trouvé l'introuvable grâce à un sens de l'organisation sans faille, des soins au Day Spa du Observatory Hotel, situé au coeur du quartier des Rocks, le centre historique de Sydney. Et pas n'importe quels soins, La Prairie s'il vous plaît. C'est bien simple, j'y ai passé ma journée entre les gommages, les massages, les soins des mains, des pieds, du visage, la piscine et la gym. Tout ça pour en ressortir avec l'esprit bien léger (hypothèse : on nous enlève quelques neurones en même temps que les peaux mortes ?) et surtout une peau de bébé.
Merci mille fois pour ce joli cadeau.

samedi 7 février 2009

Life is a beach ou l'installation à Coogee


Une question revient souvent, celle du lieu où nous sommes installés. Mon brief à Jules était clair : une maison avec jardin, 3 chambres, près de l'école française, pas forcément à côté de la plage. Il avait la délicate mission de trouver la résidence de nos rêves tout seul, tandis que le reste de la famille était restée fêter Noël à Paris. Autant dire qu'une pression d'enfer pesait sur ses épaules (pourtant bien larges ses épaules, mais je m'égare).
Le résultat est : un appart, 2 chambres à coucher, 3 terrasses protégées, à 100m de la plage de Coogee. Et en fait je suis vraiment ravie, Jules a fait un super choix. (Comme quoi les agences ne se font pas forcément bouler par les terribles annonceurs lorsqu'elles proposent une innovation!). Comme à Paris, les deux bout'd'choux partagent la même chambre, ce qui doit bien les rassurer au début. Exit le lit bateau ancien, on passe au lit superposé réclamé par Juliette et qui était sa motivation princiale pour venir à Sydney. En ce temps estival, être à côté de la plage est un super atout. Pas besoin de prendre la voiture, on y va quand on veut, souvent tôt le matin (genre 6h-8h) ou tard le soir (18h-20h) pour éviter la chaleur. Le poit noir, c'est qu'on a pas trop la place d'accueillir des visites longue durée pour l'instant. Lolottedemars va être la première à tester une semaine, en mars justement !
Pour la vie de quartier, Coogee est un peu dans le même style que Bondi, mais en moins branché et plus famillial. Des petits commerces, pas mal d'hôtels et deux pubs qui sont réputés pour leurs beuveries, mais comme on est un peu en retrait, on ne les entend vraiment pas. Nous avons pris un bail de 6 mois pour l'instant, on verra si l'appart nous plaît toujours lorque la mauvaise saison viendra. Ici les déménagements ne sont pas très compliqués car les apparts ont cuisine équipée et placards dans les chambres, donc il suffit de "2 men and a truck" pour changer.

jeudi 5 février 2009

Petit à petit, l'oiseau fait son nid

Grand bravo à Julot qui a dit son premier mot en anglais à la garderie : MORE. 
Autant hier soir il m' accueilli au cri de "faim", "faim" - ce qui est bien compréhensible lorsqu'on a des sandwichs au Vegemite  pour déjeuner - autant il a dévoré son repas et ses goûters aujourd'hui. Au point d'en réclamer MORE. Serait-ce le début de la fin de l'adaptation ? Les parents que nous sommes l'espèrent, nos nerfs et notre sommeil s'en porteront mieux.

dimanche 1 février 2009

La phrase du jour

La phrase du jour nous est livrée par Juliette, casque vissé sur la tête et essayant de parler sur Skype avec ses grands-parents : "Mets pas la vidéo Dadou, parce que ça va couper sinon, on a des problèmes de collection."
Nous vivons dans un monde moderne.

Back to school : la rentrée sous le soleil de janvier


La semaine dernière nous avons fait notre première rentrée des classes australiennes. Pas tout à fait australienne pour Juliette puisqu'elle est à l'école française. Dans sa classe, 1/3 d'enfants de couples mixtes, 1/3 de purs francophones et 1/3 de purs anglo-saxons ou autres nationalités. L'école maternelle française est réputée pour être plus structurée et académique que la maternelle australienne. Elle met aussi plus l'accent sur la politesse, les règles en société. La première des règles est plus australienne que française, mais appliquée de façon stricte : pas de jeux dans la cour si on n'a pas de chapeau. Pour bien protéger ces tendres chérubins, les parents mettent la crème solaire le matin, et les enfants en remettent dans l'après-midi avec la maîtresse.
Julot a commencé quant à lui son imersion anglophone en fréquentant un "Childcare centre", puisqu'il faut avoir 3 ans révolus pour être admis à la French School. Passé les premiers jours d'euphorie à découvrir le "playground", il s'est quand même aperçu qu'il ne parlait pas la même langue que les autres! Maintenant il s'accroche à moi comme un koala apeuré à la vue du centre. Mais ça ne va pas durer m'a rassuré un papa rencontré au BBQ ce dimanche et qui s'est retrouvé dans la même situation avec sa fille il y a quelques mois. On a beau le savoir, c'est dur de le voir pleurer pour un oui ou pour un non.
Une rentrée un peu différente donc, mais nous sommes bien entourés et tout le monde est aidant et sympa, que ce soit au Childcare ou à la French School.
NDR: l'illustration de ce post est un dessin de Juliette