samedi 19 décembre 2009

Mon beau sapin


Mon beau sapin est définitivement en sapin, et non en plastique. On a beau vouloir s'intégrer à la vie quotidienne australienne, notre premier sapin à Sydney sera un vrai sapin qui embaume la maison. Faisant fi des recommendations locales, nous sommes partis dans la forêt, dans le bush australien. Là, d'irréductibles nostalgiques tiennent une ferme à sapins où tu peux choisir celui qui te plaît et on le scie devant toi. Succès assuré pour une sortie en famille du dimanche après-midi.

mercredi 16 décembre 2009

Corporate Xmas




Xmas is all around us. Y compris, et surtout, au bureau. Le concours de déco de Noël a été lancé il y a 15 jours. Chaque jour, la pression monte, les bureaux se parent de leurs plus beaux atours. Voici quelques photos en exclu mondiale avant l'annonce des resultats vendredi lors du "Xmas Family Day".

lundi 14 décembre 2009

Boire jusqu'a plus soif


Une lectrice du blog me demandait comment se passait Noel Down Under. C'est donc parti pour la serie de billets sur Noel, avec cette jolie photo prise a Bronte Beach. Je ne sais pas si ca dissuade vraiment les fetards de se baigner completement bourres, mais ce panneau nous a bien fait marrer.

mardi 8 décembre 2009

Vrai ou faux?

Noël approche à grands pas. De l'autre côté de la terre, vous avez sans doute bien intégré la nouvelle. Moi, je ne m'y résoud pas. Je vois bien le bonhomme déguisé avec qui on peut se faire prendre en photo au centre commecial, je vois bien les guirlandes dans les vitrines et aussi les enfants qui s'entraînent à chanter les 'carols'. Mais comment veux-tu croire au père Noël quand la moitié des gens que tu croises se ballade en tongs?
Du coup, je me renseigne pour rattraper mon retard : quel est le meilleur endroit du coin pour acheter un sapin? Et surtout, un vrai ou un faux? 100% des Australiens interrogés m'ont répondu : un FAUX. Les vrais sont pas aussi beaux qu'en Europe, les aiguilles tombent, ça ne tient pas avec la chaleur. Ah oui, vraiment? Vous êtes sûrs?
Vrai ou faux? Là est la question. Parce que c'est peut être un truc culturel, le sapin en plastique, comme le pudding ou les crackers ou les gâteaux au gingembre. Vous en pensez quoi?

mercredi 11 novembre 2009

Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans...

Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
Je vous parle d'un temps dont les media en OZ ont fait bien peu de chose
Le monde en ce temps là
Avait un mur de honte qui le separait en deux
Et si tout ça parait aujourd'hui absurde et iréel
C'est avec ça qu'on s'est construit, avec cette déchirure
Et avec des parents qui ont osé tenter leur chance de l'autre côté
Pour donner à leurs enfants cette évidente LIBERTE.

mercredi 23 septembre 2009

Stormy weather



Aujourd'hui une tempête sans précédent s'est abattue sur Sydney. Dust storm. Ils n'avaient pas vu ça depuis les années 40. Elle a couvert la moitié du New South Wales et fait 1500 km pour venir nous voir. Autant dire que la photo que j'ai trouvé n'est aboslument pas retouchée, c'était vraiment tout orange.
J'aurais pu prendre une photo en live au lieu de la piquer sur le web me direz-vous. Ben non, pas possible. En bonne Aussie, j'étais sur la plage entre 6h et 7h - du mat, of course - pour participer au Boot Camp. 3 fois par semaine je mets mon t-shirt gris, mes baskets et crie mon meilleur "HOOYAH Sarge" = oui, sergent, pour dire que j'ai bien compris ce qu'on me demande de faire. On court, on fait des pompes, des abdos, on court encore. Ca fait 10 jours que ça dure.
Et aujourd'hui, c'était gratiné. T'arrives le matin, déjà tu comprends que c'est pas un brouillard banal, mais une tempête. Jusqu'ici, tout va bien. Comme la devise du Boot Camp, c'est "rain hail or shine", tu sais que l'entraînement est maintenu. Jusqu'ici tout va bien. On te demande d'enlever tes pompes. Jusqu'ici tout va bien. Au pas de course sur le ponton de Balmoral Beach. Jusqu'ici tout va bien. Saute dans l'eau. Vous êtes sûrs? Là maintenant. Oui, oui, là. Maintenant. Tout habillé. Ca fait, je cite "partie du programme". Pression du groupe, zou. Ouche, elle est froide. Tu nages. Abdos sur la plage. On recommence, plongeon, nage, exos, nage, course sur la plage... 1h au total, pas une minute de moins.
C'est décidé, mon prochain achat fashion, c'est des dessous de sportive. Parce que Lise Charmel et Aubade vont avoir du mal à tenir le rythme Boot Camp. Hooyah.

jeudi 10 septembre 2009

Amitié(S)

Il y a l'amitié qui s'endort gentiment, dans son coin, et promet de se réveiller quand la distance ne sera plus un souci.
Il y a l'amitié qui a pris naissance grâce à la distance justement, affinités crées à renfort de status FB et de commentaires désopilants.
Il y a l'amitié qui résiste, trop compliqué de se suivre au quotidien sur ses petites et grandes misères, mais on se soutient pour la vie, c'est sûr.
Il y a l'amitié qui se renforce en partageant le statut d'expat, même si c'est pas dans le même pays.
Il y a l'amitié qui se crée autour d'un café, à se demander qu'est-ce qu'on va faire pendant et surtout après. Parce que il y aura tôt ou tard un après, un retour à gérer.
Il y a l'amitié qui naît à voir les enfants jouer ensemble sur la plage et à préparer les barbecues.
Il y a l'amitié de l'AUTRE, la moitié qui est un peu devenu par la force des choses le (presque) TOUT, feu qu'il faut entretenir de peur qu'il ne s'étouffe par manque d'air.

C'est quand même indispensable, l'amitié.

jeudi 6 août 2009

Le Massacre des Cités d'Or


Petit moment de nostalgie française : tous les matins dans la voiture qui les amène au childcare, c'est la même rengaine.
Quand l'imersion australienne sera plus complète, ce sera au tour des Wiggles = groupe australien avec 99% de notoriété non assistée chez les 2-6 ans. On vous tient au jus.

dimanche 2 août 2009

Piège à touristes


Cette photo vient illustrer le plus grand piège à touristes de Sydney. Non, il ne s'agit pas de Bondi Beach. Ce n'est pas Bondi Beach que ces touristes asiatiques sont venus photographier avidement pour embellir l'album photo de leur trip australien. Ce que ces touristes cherchent, c'est lui, mon fils, aux yeux océan (merci beau-papa) et à la crinière péroxydée, figure archétypale du jeune surfeur australien. Ce week-end encore, il les a attirés comme des mouches. Parmi les asiatiques, les jeunes filles en particulier le trouvent "so cute" et veulent aboslument une photo avec pour montrer de retour au pays à leurs copines. Et ce n'est pas la première fois. Dès qu'on va à Bondi, on a le droit à une petite séance photo ou à des petits cris d'exctase entrecoupés de rires. Le comble pour un petit garçon qui a 50% de sang français et 50% de sang roumain! Juliette aussi a son petit succès, mais joue plutôt les dédaigneuses ou les timides, alors que Julot s'adapte plutôt bien à cette célébrité inattendue.

samedi 18 juillet 2009

Over the bridge


Ca y est. Le chapitre 2 de notre vie en Australie est ouvert : je viens de trouver un job et je commence la semaine prochaine. Donc ce week-end, c'était champagne! Super contents de rééquilibrer notre budget, de rééquilibrer le partage des tâches familliales et de mieux connaître le culture australienne pour moi. Parce que entre l'école française et la popote à la maison, t'as moins d'occasions de parler anglais et de te confronter à la mentalité du pays, c'est sûr.
Comme mon taf est au Nord de Sydney et que Jules travaille aussi là-bas, nous cherchons donc à déménager de l'autre côté du pont, soit dans le Lower North Shore soit dans les Northern Beaches. Le Lower North Shore est plus près du bureau de Jules et mieux desservi en transport, juste à côté du pont et de la baie, donc facile de sortir dans la City ou d'aller voir les copains dans les Eastern Suburbs.
Ce serait le choix de la raison. Avec quand même un gros frein au niveau du budget pour la crèche des enfants : dans les 90 dollars la journée par enfant, alors que à Maroubra je paie 70 dollars !!! Et pas de réduction de taxes sur ces frais quand tu as un visa sponsorisé 457, ouille, ouille. Seuls les citoyens et les résidents permanents ont des aides pour la garde des enfants.
Sinon le choix coup de coeur, c'est d'aller un peu plus loin pour avoir la plage à côté (et le childcare moins cher). Direction : Dee Why. Allez, une petite photo pour se mettre l'eau à la bouche, surtout qu'on a un weekend de dingue, avec un soleil radieux.

samedi 11 juillet 2009

Lumière


La lumière en Australie vaut bien un post. Bien sûr il y a la lumière australienne que tout le monde connaît en photos, la lumière rougeoyante sur les pentes de l'Ayers Rock - Uluru comme on dit maintenant pour être politiquement correct envers les aborigènes. Nous n'avons pas encore vu en personne cette lumière là car voyager dans le Red Center avec de jeunes enfants n'est pas forcément un plaisir. On réserve ça quand on aura une occase de WE prolongé en amoureux.
Mais la lumière à Sydney est aussi particulièrement belle. Certainement plus subtile. Et surout depuis le mois de mars, avec l'arrivée de l'automne. Ca crée une atmosphère toute particulière. De quoi se dire que nous avons vraiment de la chance d'être ici. Pour illustration une jolie photo des mi-mi de dos face à la rock pool de Coogee.




mercredi 1 juillet 2009

Perles du recrutement

Rechercher un boulot, ça n'a jamais fait triper personne. C'est plutôt une période où on se sent le c.. entre deux chaises : on ne peut pas faire ça 8h par jour, mais en même temps on ne profite pas bien des moments de liberté car on n'a pas la conscience tranquille. Mais, différence culturelle aidant, cette recherche d'emploi donne lieu à quelques perles qui valent le détour.
- "You have a good vibe, you will find very soon." entendu à la fin d'un entretien avec une recruteuse, pardon "talent broker" comme elle aime se définir.
- Dans le même cabinet, son collègue me donne gentiment des conseils : networker, lire B&T et Adnews (équivalent de notre Stratégies), être sur Linkedin, faire tel et tel forum... Eh oui, je lui dis que tout ça je le fais, ce à quoi il réplique : "what value am I bringing here ?" C'est bien ça le problème coco, tout le monde s'accorde à dire que les recruteurs sont des "middlemen" peu professionnels, mais les mauvais, c'est toujours les autres.
- Dans les annonces, c'est parfois l'envolée lyrique : on ne cherche pas un "spécialiste online" mais un "internet guru", voire "mogul". L'équipe est au minimum "friendly", plus souvent "incredible", "cutting edge" ou "exciting".
Et quand est-ce qu'on travaille dans tout ça ?

lundi 29 juin 2009

Appelons un chat un chat


Comme j'ai vraiment envie de faire décoller le traffic de ce blog, on va parler d'un sujet universel. Parce que si je vous dis maillot brésilien, ça vous fait penser à quoi ? Moi, je croyais comme le dit Wikipédia en français que c'est une "épilation assez échancrée, qui ne conserve qu'une mince bande de poils et un petit triangle devant". Ce à quoi ils ajoutent : "elle permet de porter des maillots de bain très étroits". Oui, c'est bien ce que je voulais, porter des maillots de bain étroits sur les plages des Eastern Suburbs. Sauf que les brésiliens en Australie sont bien plus extrêmes. Et si tu vérifies sur Wikipedia, en anglais cette fois, la définition du brazilian waxing, tu comprends enfin pourquoi t'arrivais pas à te mettre d'accord avec l'esthéticienne : elle, elle voulait vraiment te la jouer intégrale. Après tout, c'est ce que tu lui avais demandé, non ?
Quelle fierté de progresser tous les jours dans la langue de Shakespeare !

jeudi 18 juin 2009

Sydney vue par Keith Loutit : Bathtub V

Une nouvelle vidéo de Keith vient de sortir dans la série Bathtub. Bathtub V a pour thème le port de Sydney. La technique s'est améliorée, les couleurs sont dingues. Un petit moment de bonheur que je vous invite à regarder et à partager autour de vous si ça vous plaît.

dimanche 14 juin 2009

Samson and Delilah : le film que les australiens n'aimeront pas voir


Samson and Delilah est le film de l'australien Warwick Thorton qui a décroché la caméra d'or au dernier festival de Cannes. Nous sommes allés le voir ce week-end et je vous le recommande. Alors, attention, n'allez pas voir ça un soir de blues. Ce n'est pas que ça finit mal, mais on est quand même plongés dans une communauté aborigène, dans la misère et la désolation : malgré tout, l'amour émerge petit à petit entre deux ados. Peu de dialogues, des scènes dures, des images très belles, une lumière incroyable. Voilà de quoi faire un film que "les Australiens n'iront pas voir mais qu'ils devraient voir" dixit la critique trouvée sur un site local. C'est sûr que ça change de Wolverine.

Quels sont les films qui vous ont fait vibrer dernièrement et que vous nous recommandez de voir ?

lundi 8 juin 2009

Hamilton Island ou comment déconnecter down under


L'objectif était double :
- permettre à mon cher et tendre de déconnecter et se ressourcer
- profiter de la visite de ma petite soeur pour découvrir ensemble un bout d'Australie.
Direction Hamilton Island dans l'archipel des Whitsundays. C'est la fameuse ïle du meilleur job du monde ! Après renseignement, le gagnant, le chanceux Ben, ne prend ses fonctions qu'au 1er juillet, donc c'est normal de ne pas l'avoir rencontré. Chapeau bas en tout cas à cette campagne de pub du Tourism Queensland. C'est le buzz le plus réussi de l'année.

Le moment préferré des enfants, c'était le petit déj avec vue sur les koalas. So cute !

Pour nous, la grande barrière de corail était un moment magique. Snorkelling pour les filles, plongée bouteille pour Jules. Au-delà de la variété des poissons et autres créatures marines, c'est le fond marin qui est bluffant. Les coraux sont magnifiques : des formes, des couleurs inédites.
Autre grande satisfaction pour moi : initiation au ski nautique. C'est dur, ça fait chauffer les cuisses, mais c'est très fun. A retenter.
Bien sûr, le point d'orgue de ces 5 jours était Whitehaven Beach, une des 10 plus belles plages du monde. L'idéal aurait été de voir le coucher de soleil là bas. Et la nuit, le sable est luisant car il est fait de silicate blanc, ce qui est très rare. Mais nous devions rentrer avant 17h30 pour récupérer les pitchouns au mini-club. Promis, quand il seront plus grands, on louera un bateau pour profiter encore mieux des Whitsundays.
En parlant de plage paradisiaque, quelle est selon vous la plus belle plage du monde ? Ou celle qui vous fait le plus rêver ? A l'approche de l'été en Europe, cette question devrait vous motiver.

vendredi 22 mai 2009

Sydney Aquarium


Plus que quelques jours avant que Dady et Dadou ne repartent à Paris. Les enfants ont donc fait l'école buissonnière aujourd'hui pour visiter le Sydney Aquarium à Darling Harbor. C'est un endroit formidable, très bien aménagé. A recommender pour petits et grands. Avec une pause ensuite au Lindt Café bien sûr, pour un Opéra ou une glace au chocolat.


Mais je m'égare. La grande nouveauté à l'Aquarium, ce sont les dugongs. Des mammifères qui font partie de l'ordre des Sirenia, oui, oui, les sirènes, et qui sont en voie d'extinction. Bon, quand on les voit, on est loin d'être charmé comme Ulysse. Même si elles mangent de la salade (elles sont végétariennes), leur silhouette est assez gracile.

Bien sûr on en a pris plein la vue avec les requins.


Merci l'Iphone pour les photos : c'est basique, mais bien pratique, et la qualité n'est pas mal.

mardi 19 mai 2009

Victime de la mode et de Sydney

Spécialement pour les victimes de la mode, check out le blog  : www.garancedore.fr.
Garance a passé quelques jours en Australie et surtout à Sydney au moment de la Fashion Week. Visiblement le retour sur Paris est dur pour elle, elle a adoré le lifestyle ici. De très belles photos et de très belles illustrations.
Cela rejoint ma soeurette qui me confiait ce week-end : "j'ai l'impression de devenir gaga ici tellement les gens sont gentils et souriants".

Happy birthday

On l'a chanté en français, en anglais, en roumain, en espagnol (Juliette vient de l'apprendre à l'école) : JOYEUX ANNIVERSAIRE pour mon très cher mari.
34 ans aujourd'hui. Un anniversaire à l'autre bout du monde, mais dignement fêté. Vive l'email, facebook, le téléphone et les textos.

dimanche 17 mai 2009

Kangourou, koala, kookaburra

Entre la GFC, la pollution, le tarissement des matières premières, la violence urbaine j'en passe et des meilleures , n'avez vous pas l'impression ces derniers temps que l'idée de progrès est bien mise à mal ? Nous serions sur la pente inéluctable du déclin, avec des enfants moins bien élevés et cultivés que leurs parents.
Cette philosophie de comptoir est tout à fait contredite quand on s'installe en Australie. Ce week-end nous allons au Taronga Zoo de Sydney avec les kids et leur tata from Paris. Je tente un : "oh, un émeu" émerveillé devant une espèce d'autruche au regard bovin. Tout ça pour me faire répliquer vertement par Juliette : "mais non, maman, voyons, c'est un cassoar". Juliette est la pro des animaux australiens. Elle a bien travaillé son sujet en classe : wombats, wallabies (trop mignons), echidnés, koalas (trop mignons), kangourous, platypus... Elle les connaît tous, et nous sommes un peu perdus : comment ça se dessine, comment ça s'écrit, qu'est-ce que ça mange ? Il va falloir s'accrocher pour suivre leurs exos à l'école.
Et vous, est-ce que certains pitchouns vous ont épatés en vous apprenant des choses inédites ?

mercredi 6 mai 2009

Welcome

Il y a plusieurs personnes à qui il faut souhaiter la bienvenue ces derniers jours. Par ordre chronologique :
1. bienvenue au monde à mon neuveu, né la semaine dernière. Il est trop craquant avec sa bouche pulpeuse. Sa venue permet de rééquilibrer un peu la répartition des petits-enfants : 3 filles, 2 garçons, c'est idéal, au grand soulagement de mon beau-frère et du Pap.
2. bienvenue à Sydney à mes parents. Ils appréhendaient un peu les 24h de vol, et ont trouvé la parade parfaite : s'arrêter 4 jours dans un 5 étoiles à Dubaï.
3. presque bienvenue à Sydney à ma petite soeur. La reine des bons plans part aujourd'hui pour nous voir, envoyée en mission par sa boîte. En ces temps de GFC et de voyages annulés, c'est une belle négo soeurette. T'es sûre que tu veux pas te réorienter en commercial ?

Bravo à tous !

mercredi 29 avril 2009

Lost in translation


Vous vous souvenez de la tête de Bill Murray dans un ascenseur rempli de Japonais en plein Tokyo? Genre "qu'est-ce-que je fous là ?" Ce sentiment de Lost in translation reflète bien l'humeur du moment. C'est juste un sentiment bizarre d'être décalé par rapport aux autres :
1. avoir 2 mômes à 34ans (pour les australiennes, tu deviens plutôt adulte à 40 ans)
2. vouloir travailler à plein temps
3. checher un work/life balance, mais pas en étant la seule, ton mari ayant aussi un work,une life et une balance
4. se dire qu'il y a plein d'australiens qui vont perdre leur job à cause de la GFC, et que toi tu vas trouver
5. ne pas en profiter pour en faire un 3ème, même si il paraît que les 3èmes sont toujours super réussis (n'est ce pas cher neuveu) et font leurs nuits en 1 mois (on croise les doigts pour les parents)
C'est sûr que ce changement de pays, on l'a voulu, personne ne nous a forcé.
C'est sûr qu'il vaut mieux passer la crise en Australie plutôt qu'en Europe où la récession est plus marquée.
C'est sûr que tout ça c'est de la gnognotte par rapport aux défis que mes parents ont relevés dans des circonstances plus sordides et angoissantes, à une époque où un mur séparait le monde en deux.
C'est sûr que les enfants sont super heureux, apprennent l'anglais et bien d'autres choses encore.

Mais voilà, Lost in translation quand même. Nous sommes encore en phase d'adaptation. Jules dit que j'ai besoin de douter pour avancer, que c'est comme ça que je fonctionne. Alors, prenons la liberté de douter avec ce post. Et ensuite sourions, "the show must go on", parce qu'avec les Australiens, c'est toujours "no worries, mate". Culturellement, ils ne comprendraient pas comment on peut douter. Pour eux, c'est dans leur éducation, ils sont les meilleurs depuis le playground.

Et vous, est-ce que douter vous fait avancer ou vous paralyse les filles ?

jeudi 23 avril 2009

Thanks girls !

2 grands merci aujourd'hui :
le 1er pour filledechine, inspiratrice et supportrice de ce blog qui lefait vivre de ses commentaires réguliers
le 2nd pour Malice : ça fait plaisir d'être lue et de le savoir. Dès que tu as un moment,on se skype (Paris time + 8h depuis le changement d'heure,donc possible seulement le matin/début d'aprèm)
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dimanche 19 avril 2009

Fresh, it's so fresh


Plaisir et raffinement étaient au RV ce week-end au restaurant Rockpool sur George Street, spécialisé dans les poissons et les fruits de mer. Un accent particulier était mis sur la provenance des produits, et sur la carte des vins aussi, j'adore!!! Messieurs les français, vous n'avez pas le monopole de la bonne bouffe. Et quand la serveuse te raconte que les huîtres viennent d'être ramassées il y a moins de 4 heures, là tu exultes, même si en fait tu n'aimes pas ça, les huîtres.
Un endroit idéal pour fêter le nouveau contrat signé par ton commercial top-worldwide-performer de mari ou pour emmener tes beaux-parents lorsqu'ils viendront faire un tour down under. 
Quels sont les derniers restau qui vont ont (favorablement) impressioné ?

lundi 13 avril 2009

Easter Bunny à croquer


Le lapin de Pâques, on est allé le chercher là où il est : à la campagne. Avec un petit week end de 4 jours bien mérité au fin fond de la Hunter Valley (vendredi et lundi fériés). Nous avons trouvé un endroit loin de tout, un appartement construit dans la grange d'une ferme, plutôt cosy et idéal pour cette chasse au chocolat de Pâques. Julot a eu du mal à se concentrer sur la chasse, car il s'arrêtait pour manger dès qu'il trouvait quelquechose. Juliette a donc facilement tout raflé, mais elle a partagé de bon coeur.
Heureusement, car le lapin de Pâques de Lindt, il n'y a rien de meilleur. Miam, miam. Et il a le mérite de faire un peu office de madeleine de Proust : lorsque j'étais petite, Lindt ne le faisait pas en France, et c'est ma tante d'Allemagne qui nous l'apportait.

Et vous, comment avez-vous passé ces fêtes de Pâques ?

mercredi 8 avril 2009

Bathtub IV, un petit bijou de vidéo par Keith Loutit

Voici un petit bijou de video réalisé à Sydney par Keith Loutit. Keith est australien et a laissé tomber un job dans une grande entreprise à Singapour pour poursuivre sa passion et nous bluffer avec sa créativité. J'aime beaucoup l'optimisme et l'humanité qui se dégagent de ce "point de vue".
Alors, elles sont vraies ou pas ses images selon vous ?

Bathtub IV from Keith Loutit on Vimeo.


mardi 7 avril 2009

Socializing and networking


Chaque mois le cabinet de recrutement LaVolta organise un pot suivi d'une interview dans le domaine des media et des nouvelles technologies. Hier soir j'y participais pour la première fois à l'Hotel CBD dans la City (attention aux faux amis : hotel = pub, pas hotel). L'interviewé était le CCO de News Digital Media, News étant la branche presse du millardaire australien Ruppert Murdoch. Discussion assez classique sur les enjeux que la presse connaît au niveau mondial : place et crédibilité du user-generated content (UGC) vs. contenu par des journalistes professionnels, fin de l'ère papier payant, développement du modèle pub à la performance ...
Au-delà de l'interview, les gens sont là pour socialiser et réseauter. Et même quand tu connais personne, c'est facile. Les Australiens (et non Australiens, puisque tout le monde vient d'un peu partout) sont encore une fois très accueillants. Un gars que tu croises et qui en est visiblement à sa troisième bière selon ses propres aveux, aborde tout le monde en demandant : "how do you feel in the world today ?" Ca parle pas forcément business d'ailleurs, c'est juste une occase de se rencontrer, de blaguer, de partager une bière ou un verre de vin. Le mec le moins sympa, c'était un français en fait, le genre coincé qui te dit à peine bonjour.
Jules m'a rejoint ensuite pour prendre un verre. Il m'a fait découvrir Hemesphere, le bar au-dessus du restaurant Establishment sur George Street : cocktails sympas et bonne carte des vins (le sommelier est français, ça aide), à recommander pour les sorties après le boulot. Là encore, socialiser est essentiel. Jules prend un pot comme ça avec ses collègues tous les vendredi. Même si je n'ai pas encore de boulot, je vais m'incruster aux prochains avec eux, le principe me plaît. Les Desperate Housewifes ont aussi le droit de sortir ailleurs qu'au parc ou à la piscine, non mais.

Et pour vous, est-ce que le networking est important, et comment vous faites ?

dimanche 29 mars 2009

Est-ce qu'il va nous pousser des nageoires ?


Les WE d'automne se suivent et se ressemblent Down Under : températures douces, soleil radieux, séances de plage agrémentées d'un peu de surf, pâtes de sable...
Bon, le surf, on plafonne un peu, les progrès ne sont pas fulgurants. Je me dis que c'est normal. Et en fait dès qu'on glisse un peu c'est tellement le kiff que c'est déjà pas mal.
Les enfants commencent de leur côté à savoir jauger les vagues. On a moins besoin d'être à 2cm d'eux à chaque instant. Ce qui n'empêche qu'on les surveille constamment, surtout Julot le casse-cou.
Le soir, c'est fish & chips pris chez A fish called Coogee, à emporter évidemment et à déguster sur la plage en regardant les derniers baigneurs.
What else ?

dimanche 22 mars 2009

Tout le monde peut surfer - bis

La suite de mon billet "tout le monde peut surfer" en image avec Julot à Bondi Beach ce week end. So cute !

Saturday night fever à Sydney

Que se passe-t-il le samedi soir un général ? On sort. Sauf que là, le "on", ce n'est plus nous, c'est eux. Eux, enfin, elle (pour l'instant). Juliette revient la bouche en coeur vendredi soir de l'école : "maman, S. m'a invité à dormir chez lui samedi soir, dis oui, maman, dis oui, ses parents sont d'accord".
S est un petit garçon sypathique de la classe d'à côté. Attention, c'est vraiment en tout bien tout honneur, puisque le copain officiel de Juliette c'est le petit G., qui est dans sa classe.
C'est déjà le 3ème "sleep over" de Juliette en 2 mois, alors c'est sûr, on est habitués. Avant, c'était les copines, maintenant c'est les copains. A Sydney, c'est vraiment la mode de s'inviter à dormir, et on a été assez surpris que ça commence si tôt, dès la maternelle. Il paraît que cette mode arrive aussi en France...
Je vous rassure, les parents sont quand même sortis vendredi soir au Gazebo Wine Garden pour trinquer au double anniversaire de notre Ange de Bondi et de sa copine. Mais ce samedi soir à la maison sans Juliette nous a filé un coup de vieux, il faut l'avouer. La Vie Down Under réserve bien des surprises !

dimanche 15 mars 2009

Tout le monde peut surfer !

Ca y est, nous avons récupéré la Mini-Mal décrochée sur Ebay :
- 8 foot, autant dire que ça a l'air d'un tank, plus stable tu meurs
- revêtement soft, pour pas se faire mal dans les vagues quand tu tombes
- jaune, parce que c'est la couleur du soleil
Nous l'avons essayée à tour de rôle avec Jules sur la plage de Maroubra. Pendant que l'un s'ébroue dans les vagues, l'autre fait des trous dans le sable avec Julot et Juliette.
Jules était ravi : c'est la première fois que nous commençons un sport ensemble en même temps. La compétition dans le couple bat son plein. Sauf, que ... j'ai une longueur d'avance avec mes 3 cours. J'arrive donc à prendre les vagues et tenir debout, et ce plusieurs fois. Jules, avec ses 100kg de muscle, peine à se lever. Oui, oui, c'est la grosse galère pour l'instant pour celui qui a failli jouer dans la pub Dim à 18ans! Plutôt ambiance bodyboard que surfboard. Mais je fais confiance à sa ténacité légendaire (concretisateur autoritaire)  et à sa musculature pour me rattraper bientôt. Quand le prof de surf te dit que surfer, c'est 80% de paddling = pagayer, tu comprends vite que ton homme a des atouts naturels que tu n'auras jamais.

Sans remonter aussi loin que les études, est-ce que vous avez été confrontées à des compèt au sein du couple les filles ?

samedi 14 mars 2009

Quand on troque ses tongs pour des talons hauts


Le passage des tongs aux talons hauts cette semaine n'est pas une prise de position fashion, mais une nécessité économique. Exit la plage et son style casual, bienvenue la City, ses talons vertigineux et ses jupes crayon = dress code business ici. Eh oui, j'ai commencé à passer des entretiens pour un taf. En fait ici la première sélection se fait souvent par entretien téléphonique. Vraiment pas évident, surtout quand on rajoute l'accent australien. La clé du succès, c'est de proposer de rappeler dans un endroit calme, parce que forcément avec les kids ou la musique de supermarché en bruit de fond, ça fait pas très pro. Je connais des gens qui ont décroché un taf qu'avec des RV téléphoniques! Hallucinant pour un européen, même si tout ça, c'était avant le "downturn". Malgré tout les recruteurs sont très réactifs : si ton CV les intéresse, ils mettent entre 30min et 24 heures à rappeler. Passé ce délai, c'est mort.
Il y a eu aussi le salon du digital, Adtech, pendant 2 jours. Les gens sont très détendus et accueillants. Cette année visiblement il y a eu deux fois moins d'exposants et de participants par rapport à l'an dernier. La surprise, c'était de découvrir que le marché est moins développé qu'en Europe ou qu'aux US malgré un bon pouvoir d'achat et une population jeune. Tout le monde a un site, mais les gros acteurs du retail n'ont pas investi dans le web et les sites US n'ont pas de concurrents locaux comme en France, par exemple Priceminister vs. Ebay... Good news pour moi, car venir de l'étranger devient du coup un atout.
PS : merci mon site de ventes privées favori pour les escarpins Fratelli Rosetti achetés juste avant de partir. Ici, côté chaussures, c'est la misère, à moins de taper dans le top luxe type Gucci ou Vuitton.

samedi 7 mars 2009

Les indispensables accessoires

Voici mes deux accessoires favoris en ce moment : 

- une paire de Havaianas Metallic, couleur sand grey. Je viens cependant de découvrir en passant devant une vitrine à Bondi Junction qu'on peut commander des Havaianas customisées : il va falloir creuser ça. De toutes les façons, une seule paire de tongs, ce n'est vraiment pas suffisant vu qu'on en porte tout le temps (ça, c'est l'argument que je vais servir à Jules)
- un chapeau en paille. Classique, me direz vous, toutes les australiennes en ont un, mais celui-ci est couleur chocolat, assorti à mon maillot et je l'ai trouvé sur le marché de Paddington. En plus, il fabriqué par une australienne, donc ça colle bien à la tendance "consommer local".

Alors les filles, quels sont vos accessoires favoris en ce moment ? Je sais que pour la puce de Natachatte, c'est la chapka en fourrure: so cute !

vendredi 6 mars 2009

Il n'est jamais trop tard

Il n'est jamais trop tard pour apprendre. Même un des sports réputé parmi les plus difficiles. Vous l'avez deviné, il s'agit du surf bien sûr. C'est vrai que c'est l'occase : si on ne tente pas d'apprendre à surfer en Australie, on ne se lancera jamais. Le spot est tout trouvé : la plage de Maroubra, à 5min de l'école. Au premier cours, je me retrouve avec mes 34 ans et ma cellulite bien installée parmi des étudiants de passage en Australie. On apprend les basiques : faire des étirements avant, reconnaître le plan d'eau, paddler, se lever, tenir debout... Des principes simples en somme, mais une fois dans l'eau avec les vagues dans la tronche, c'est une autre histoire. La question rituelle que les gens posent après, c'est toujours la même : "alors, t'as réussi à te mettre debout?" Eh oui, elle a réussi, et plusieurs fois d'ailleurs. Il faut dire que les conditions à Maroubra sont excellentes. Aujourd'hui 3ème leçon déjà sous un soleil de rêve. La prochaine étape : surfer toute seule avec la planche que Jules vient de décrocher sur Ebay. Ca ne veut pas dire que c'est la fin des cours, mais juste besoin d'un peu de "practice" avant d'apprendre d'autre "tips".   

Et vous, est-ce que ça vous tente d'apprendre quelquechose de complètement nouveau ? Vous vous lancez quand ?

jeudi 5 mars 2009

Une matinée entre filles


Comment une jeune maman fête son anniversaire ici ? Avec ses copines bien sûr! Non, ce n'est pas mon anniversaire dont on parle, il est déjà passé celui-là. C'est celui d'une copine rencontrée à l'école de Juliette.
Au programme du jour :
1. cours de Tai Chi. Petite animation quand on entend les sirènes monter de la plage : un requin a été signalé, tout le monde sort de l'eau. Pas nous, évidemment, puisqu'on est en cours de Tai Chi je vous dis, donc bien à l'abri dans notre salle avec vue sur la mer.
2. déjeuner au café Barzura, meilleur breakfast sur Coogee. Ca papote en français, en anglais, des enfants, des prochaines vacances, des maris, du job passé ou à venir. 

Petit aperçu de la plage que nous avions aujourd'hui devant nous pour nous zénifier pendant nos mouvements de Tai Chi : ce n'est pas pour narguer les européens, c'est juste pour montrer où on vit, juré craché.

lundi 23 février 2009

A sense of community


Un post sur le sens de la communauté et de la solidarité des australiens faisait partie de mes idées de sujet depuis le lancement du blog car c'est assez frappant pour des européens.
Les tragiques "bushfires" qui ont ravagé l'état du Victoria donnent l'occasion aux aussies de manifester à fond leur esprit d'entre-aide naturel. Il y a des récoltes de fonds ou de dons partout : au supermarché, à l'école, au bureau... Tout le monde y va de sa patte, même les tout petits. A l'école, il y a eu des ventes de petits gâteaux à la récré. Juliette a très bien résumé la situation : "c'est pour ceux qui ont tout perdu dans le feu". Les enfants sont invités à réfléchir cette semaine sur les notions de compassion et d'empathie, alors qu'ils sont tout juste en maternelle. Une copine travaillant dans une banque m'a indiqué qu'ils avaient interrompu les échéances des prêts contractés par les victimes de incendies. Je ne sais pas si toutes les banques ont fait le même geste, mais je trouve l'exemple assez édifiant. C'est sûr que les gens ici attendent moins de l'Etat et se prennent beaucoup plus en main.

mardi 10 février 2009

A day of indulgence

Ce post est un grand MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII à tous mes anciens "collègues" de Paris. Ils auraient pu m'offrir un cadeau de départ très à propos comme une enclume ou une Smartbox. Eh bien non, ils ont trouvé l'introuvable grâce à un sens de l'organisation sans faille, des soins au Day Spa du Observatory Hotel, situé au coeur du quartier des Rocks, le centre historique de Sydney. Et pas n'importe quels soins, La Prairie s'il vous plaît. C'est bien simple, j'y ai passé ma journée entre les gommages, les massages, les soins des mains, des pieds, du visage, la piscine et la gym. Tout ça pour en ressortir avec l'esprit bien léger (hypothèse : on nous enlève quelques neurones en même temps que les peaux mortes ?) et surtout une peau de bébé.
Merci mille fois pour ce joli cadeau.

samedi 7 février 2009

Life is a beach ou l'installation à Coogee


Une question revient souvent, celle du lieu où nous sommes installés. Mon brief à Jules était clair : une maison avec jardin, 3 chambres, près de l'école française, pas forcément à côté de la plage. Il avait la délicate mission de trouver la résidence de nos rêves tout seul, tandis que le reste de la famille était restée fêter Noël à Paris. Autant dire qu'une pression d'enfer pesait sur ses épaules (pourtant bien larges ses épaules, mais je m'égare).
Le résultat est : un appart, 2 chambres à coucher, 3 terrasses protégées, à 100m de la plage de Coogee. Et en fait je suis vraiment ravie, Jules a fait un super choix. (Comme quoi les agences ne se font pas forcément bouler par les terribles annonceurs lorsqu'elles proposent une innovation!). Comme à Paris, les deux bout'd'choux partagent la même chambre, ce qui doit bien les rassurer au début. Exit le lit bateau ancien, on passe au lit superposé réclamé par Juliette et qui était sa motivation princiale pour venir à Sydney. En ce temps estival, être à côté de la plage est un super atout. Pas besoin de prendre la voiture, on y va quand on veut, souvent tôt le matin (genre 6h-8h) ou tard le soir (18h-20h) pour éviter la chaleur. Le poit noir, c'est qu'on a pas trop la place d'accueillir des visites longue durée pour l'instant. Lolottedemars va être la première à tester une semaine, en mars justement !
Pour la vie de quartier, Coogee est un peu dans le même style que Bondi, mais en moins branché et plus famillial. Des petits commerces, pas mal d'hôtels et deux pubs qui sont réputés pour leurs beuveries, mais comme on est un peu en retrait, on ne les entend vraiment pas. Nous avons pris un bail de 6 mois pour l'instant, on verra si l'appart nous plaît toujours lorque la mauvaise saison viendra. Ici les déménagements ne sont pas très compliqués car les apparts ont cuisine équipée et placards dans les chambres, donc il suffit de "2 men and a truck" pour changer.

jeudi 5 février 2009

Petit à petit, l'oiseau fait son nid

Grand bravo à Julot qui a dit son premier mot en anglais à la garderie : MORE. 
Autant hier soir il m' accueilli au cri de "faim", "faim" - ce qui est bien compréhensible lorsqu'on a des sandwichs au Vegemite  pour déjeuner - autant il a dévoré son repas et ses goûters aujourd'hui. Au point d'en réclamer MORE. Serait-ce le début de la fin de l'adaptation ? Les parents que nous sommes l'espèrent, nos nerfs et notre sommeil s'en porteront mieux.

dimanche 1 février 2009

La phrase du jour

La phrase du jour nous est livrée par Juliette, casque vissé sur la tête et essayant de parler sur Skype avec ses grands-parents : "Mets pas la vidéo Dadou, parce que ça va couper sinon, on a des problèmes de collection."
Nous vivons dans un monde moderne.

Back to school : la rentrée sous le soleil de janvier


La semaine dernière nous avons fait notre première rentrée des classes australiennes. Pas tout à fait australienne pour Juliette puisqu'elle est à l'école française. Dans sa classe, 1/3 d'enfants de couples mixtes, 1/3 de purs francophones et 1/3 de purs anglo-saxons ou autres nationalités. L'école maternelle française est réputée pour être plus structurée et académique que la maternelle australienne. Elle met aussi plus l'accent sur la politesse, les règles en société. La première des règles est plus australienne que française, mais appliquée de façon stricte : pas de jeux dans la cour si on n'a pas de chapeau. Pour bien protéger ces tendres chérubins, les parents mettent la crème solaire le matin, et les enfants en remettent dans l'après-midi avec la maîtresse.
Julot a commencé quant à lui son imersion anglophone en fréquentant un "Childcare centre", puisqu'il faut avoir 3 ans révolus pour être admis à la French School. Passé les premiers jours d'euphorie à découvrir le "playground", il s'est quand même aperçu qu'il ne parlait pas la même langue que les autres! Maintenant il s'accroche à moi comme un koala apeuré à la vue du centre. Mais ça ne va pas durer m'a rassuré un papa rencontré au BBQ ce dimanche et qui s'est retrouvé dans la même situation avec sa fille il y a quelques mois. On a beau le savoir, c'est dur de le voir pleurer pour un oui ou pour un non.
Une rentrée un peu différente donc, mais nous sommes bien entourés et tout le monde est aidant et sympa, que ce soit au Childcare ou à la French School.
NDR: l'illustration de ce post est un dessin de Juliette

lundi 26 janvier 2009

Australia Day : "we are one but we are many"



Aujourd'hui c'est jour férié et nous avons fêté notre premier "Australia Day". Tout le monde se pare des couleurs nationales, sort pique-niquer et montre sa fierté d'être un "Aussie". Les drapeaux ornent les voitures ou se tiennent fièrement à la main. On arbore des tatoos en forme de drapeau sur l'épaule ou la joue. On sort son t-shirt bleu avec des étoiles ou encore mieux, son longboard ou son bikini de circontance. Notre Julot a bien un longboard aux couleurs australiennes que j'avais acheté il y a quelques jours parce qu'on le trouvait joli, mais on n'a pas poussé le vice jusqu'à l'en habiller aujourd'hui. Sans doute notre côté Frenchie un peu blasé, et pas habitué à ce genre de manifestations de fierté nationale. Pour les français, se mettre en bleu-blanc-rouge est assez exceptionnel et soulève des supicions de sympathies Front National. Ici, il n'en est rien.


Après un tour dans le centre, nous sommes allés à Vaucluse où se trouve la petite plage de Shark Bay. Eh oui, il y a bien des requins puisque cette plage donne directement sur la baie, mais un filet permet de nager en toute sécurité et c'est très familial. La plage et le parc qui l'entoure étaient bondés d'Aussies pique-niquant en famille ou entre amis. Une densité impresionnante. Comme nous ne sommes pas encore équipés de l'indispensable "Esky" (= glacière) et que Julot avait été un peu malade la veille, nous avons pris l'option restau plutôt que BBQ. Le Nielsen Park est un café très mignon avec une super vue sur Shark Bay. A refaire.


Evidemment même sous le soleil australien, rien n'est parfait, et il y a eu quelques dérives de violences racistes à Manly, mais ça reste très minoritaire dans cette fête nationale bon enfant.

samedi 24 janvier 2009

De Paris à Sydney, la vie la tête en bas

Ca y est, il est né. Le blog de notre vie à Sydney pousse son premier cri aujourd'hui. Je dis "nous" car même si j'en suis la rédactrice en chef, l'objectif est de parler de notre petite famille et de la façon dont on vit en famille en Australie en général et en particulier à Sydney.

Nous, c'est donc nos chères têtes blondes, respectivement 4 ans et 2 ans, qui nous prennent pas mal d'énergie et qui grandissent à vue d'oeil au contact de toutes les choses différentes que la vie australienne offre.

Nous, c'est aussi notre couple, qui s'est lancé le défi de vivre pendant quelques années à 20h de vol des copains et de la famille. Bon, le défi n'a pas l'air si terrible quand on quitte un Paris enneigé pour les plages des Eastern Suburbs où il fait 25 degrés (Celsius). Et heureusement Skype existe pour garder le lien avec les proches. Juliette, 4 ans, en a bien compris tous les avantages et réclamait déjà hier de skyper avec sa marraine. Elle a juste oublié d'intégrer un détail, c'est le décalage horaire, et ça, c'est un peu coton à expliquer à cet âge.

Bonne lecture à tous.
J, Jules, Julot et Juliette